samedi, 11 mars 2006
CECI DIT
Les jeunes sont formatés par le travail des vieux
A chaque génération n'apparaît aucun mieux
Les vieux se regardent dans ces nouveaux miroirs
Leur opinion ne reflète que leur histoire
Pas un iota d'évolution ontologique
Depuis 35 000 ans, rien de vraiment tragique
Seuls les aliénés croient voir un certain progrès
Ceci n'est de leur vanité qu'un simple effet
Les impressions ne sont que climats intérieurs
Les projections sont soi-disant monde extérieur
S'écoule alors un temps qui n'existe qu'ici
Dans un virtuel intervalle sans poésie
Comme une cascade statique le temps se passe
Comme un rire fantomatique s'éteignent ses traces
Tel un mouvement de pensée très résorbé
L'élan d'un geste mort avant que d'être né
14:14 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
"vieux", "climat", "ontologie"...tu lis les "carnets de nuit" toi aussi?
sourire...
Écrit par : entropie | samedi, 11 mars 2006
gmc n'a pas fait de commentaire là-bas depuis un certain temps; il n'est pas certain que, malgré sa tolérance, josé apprécie beaucoup sa prose.
celui-là a été écrit pour http://marcdixon.skynetblogs.be , un espace plutôt sympa.
Écrit par : gmc | samedi, 11 mars 2006
bonjour gmc
je suis passer te saluer et te souhaiter une merveilleuse journée...
Écrit par : coeurdenfant | dimanche, 12 mars 2006
bonne journée à toi aussi, coeur d'enfant
Écrit par : gmc | dimanche, 12 mars 2006
Pourquoi rimer rimer toujours en répétant
Penser n’est pas le fait d’âmes sempiternelles
Qui s’effraient de gravir les berges de l’étant
On ne vit pas la vie en creuses ritournelles
Mais tu peux transformer en ode GMC
Le chant ancien surgi de ta croissance humaine
Tu pourrais renoncer aux refrains et laisser
Venir vers toi la vie que la naissance amène
Sois humain par folie et non nécessité
Si ta philosophie n’est pas une aventure
Elle n’est que babillage elle n’est que cécité
Tu seras du néant la seule devanture
Oublie les sages d’hier et les marchands de rien
Pense-toi phénomène et rumeur parlante
Pense-toi univers et voyageur terrien
Rêve-toi messager de la vie déferlante
Écrit par : sancho | dimanche, 12 mars 2006
QUAND TU VEUX
Tu t'es couronné roi d'un nuage de poussière
Une rumeur dont est absente la Lumière
Aucune philosophie ne sait ce qu'est la Vie
La Naissance n'advient que dans les sens éblouis
Humain ne signifie pas robot organique
Mu par une pensée aux relents pathétiques
La Vie ne surgit qu'à la mort de l'imposteur
Quand on découvre enfin ce qu'est le réel coeur
C'est là la vraie croissance de l'humanité
Pas dans ces prétentions de vierge effarouchée
Qui veulent surajouter du désordre au désordre
Sans s'apercevoir qu'ils ne font jamais que tordre
Apporte donc ton regard sous ces yeux qui brillent
On verra s'il surgit autre chose que brindilles
Nul besoin de penser pour être resplendir
La beauté en lettres de feu sans avenir
Écrit par : gmc | dimanche, 12 mars 2006
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