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lundi, 13 mars 2006

FIAT LUX

Quand les ombres chinoises sont plutôt vietnamiennes
Réalisées par une pierre d'arbre pérenne
Faut-il donc s'étonner de cet air de guerrier
Sur un champ de grande bataille désertifié

Au milieu des mégalithes dansent les étoiles
Dans le cercle d'éther s'impriment des cathédrales
Combien d'églises sont tombées face dans la poussière
Sans que leurs temples ne soient plus que lignes d'éther

Acceptation et soumission sont des fils d'or
Qui transforment les pantins en radieux trésors
Ce qui transpire par les jalousies de l'enfer
N'est éclairé que par des brûlots délétères

C'est sur la prairie aux sarments morts de grand froid
Que le bûcher crépite d'étincelles sans loi
Le combustible ne peut venir à manquer
Hors de portée de ce visage de Psyché

Commentaires

joli le poème que tu as laissé en commentaire sur mon blog ( "mardi gras"). C'est la fête! j'aime.

Écrit par : baramine | lundi, 13 mars 2006

Les commentaires sont fermés.