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mercredi, 22 mars 2006

BONNIE & CLYDE

Les enfants terribles se croient hors-la-loi vivants
Ils ne sont qu'ombres de l'impertinent mirage
Aucune trace dans leurs discours de l'insolent
Eclat des guerrières de l'éclairé paysage

Les groupies sont toujours attirées par le chic
Resplendissant des gros ustensiles de plastique
Tel des mâts de cocagne sophistiqués et creux
Elles se tartinent des couches de cet enduit fangeux

Les héros de l'improbable stérile se gavent
De tous ces compliments hommages à l'apparence
Servile que le mental a couronnée, absence
Qui élève une statue pour plaire à une betterave

Duo de choc égaré dans les méandres plats
Des conditionnements et de l'absence de joie
De la paille humide en guise de pieux réconfort
Dans leurs yeux ne brille pas la magie des trésors

Commentaires

L'apparente insignifiance des choses. Cette apparence peut suffire. Seule fenêtre vers la Vérité.

Écrit par : DuPlex | mercredi, 22 mars 2006

l'apparente insignifiance de l'instant est amplement suffisante dès qu'il y a attention et absence de projections.

Écrit par : gmc | mercredi, 22 mars 2006

Attendez, non. L'absence de projections n'est pas nécessaire, puisqu'elle impliquerait l'absence d'illusion. Or, l'absence d'illusion n'est pas le cas, elle n'est donc pas une option.

L'attention adoucit toutefois grandement la condition du destin illusoire, et j'y déploye des efforts considérables chaque jour, sans vraiment savoir pourquoi. C'est ce que les chrétiens appèllent charité et qui amène d'autres à faire tourner la roue du dharma.
:)

Écrit par : DuPlex | mercredi, 22 mars 2006

l'attention permet la discrimination, la discrimination raffine les illusions, moins d'illusions entraîne moins de projections, moins de projections soulage le fardeau que personne ne porte.
si je ne suis rien de ce que je constate, que peut-il donc arriver de désagréable?

Écrit par : gmc | mercredi, 22 mars 2006

tout ce qui est lié aux illusions qui restent. Moins d'illusions c'est très bien, mais cela ne veut pas encore dire plus d'illusions du tout.

Écrit par : DuPlex | mercredi, 22 mars 2006

les illusions ne sont désagréables que quand on est dans une dualité bien/mal créée par le mental autour de l'ego. si les évènements, quelle que soit leur nature, sont neutres, ni bien ni mal, ni désagréable, ni agréable.
si un évènement demande réponse, il se produit une réponse fonctionnelle, c'est tout.

plus d'illusions du tout signifie extinction totale de la réalité relative; en termes pratiques, cela revient à considérer pleinement que "je sais que je ne sais rien" et "je ne suis pas l'auteur de ces actes".

Écrit par : gmc | mercredi, 22 mars 2006

Ce n'est pas seulement une question de savoir, mais de vécu. Les évènement ne me touchent peu ? Mais il y a aussi le vécu des autres. Et une raison pour tout cela. Vous croyez que les évènements sont neutres, je ne crois pas. Moi a une responsabilité, et même si les conséquences des actes le dépassent, qu'il n'est pas l'auteur des actes comme vous dites, cela ne vaut probablement pas pour l'intention. Sinon le monde serait absurde, il n'y aurait aucune différence entre l'être et le néant. Or l'être est, donc l'existence du néant est un paradoxe. Les apparances sont trompeuses, mais parfois elles sont aussi révélatrices, certaines d'entre elles ne trompent pas.
Mais pas tous les egos savent voir toutes les finesses... en fait nous ne pouvons que interpréter les apparences le mieux possible, conscient de leur relativité, ou alors ... laisser tomber et nous laisser vivre sans émotion.

Écrit par : DuPlex | mercredi, 22 mars 2006

PS: c'est ce dernier choix que vous semblez avoir fait...

Écrit par : DuPlex | mercredi, 22 mars 2006

qui trouve le monde absurde? uniquement le processus mental et rien d'autre...processus qui va vouloir apporter des correctifs qui lui paraîtront "meilleurs" ou "faisant sens", etc...
moi a la responsabilité qu'il s'accorde, ça fait très auto-référenciel, non? basée sur quoi?...

il n'est pas question de vivre sans émotions, il est question de les positionner à leur juste niveau et de cesser de se les approprier et de les surdimmensionner en fonction de leur appartenance supposée à un personnage qui n'est réel que dans les projections mentales. rien d'autre

Écrit par : gmc | mercredi, 22 mars 2006

C'est intéressant, reste que le danger de l'absurde guette. Qu'est-ce qui n'est pas absurde alors ? Le processus mental étant absurde, que reste-t-il qui puisse ne pas l'être ? Poser un sens qui serait celui du réel ainsi que des illusions qu'il sous-tend d'une certaien manière est effectivement auto-référentiel, ou disons plutôt dogmatique. C'est sans fondement rationnel... Je pense que tout va bien effectivement, tout le monde contribue, chacun selon ses moyens.

Écrit par : du Plex | jeudi, 23 mars 2006

poser "je pense" comme une évidence pour définir la raison alors même que la réalité est "un processus mental non soumis à la volonté d'un individu supposé crée des pensées de manière automatique, mécanique et quasi-continue" est symptomatique du fait que ce qui est appelé communément raison n'est en fait que de l'aliénation mentale.
ceci est sans réel fondement rationnel et totalement absurde. sortir de cela est un préalable à la raison.

Écrit par : gmc | jeudi, 23 mars 2006

le "je pense" découle d'un jugement basé sur une évaluation des probabilités, estimées en connaissance du fait que le raisonnement est limité. Or, contrairement à gmc, le moi qui écrit juge avant tout et constamment la possibilité de raisonnement en tant que telle. Cette possibilité est extrêmement limitée sur un plan "philosophique", comme l'entité gmc le constate très justement, mais elle est non-nulle! Le jugement est possible, non pas parce qu'il aurait un fondement rationnel, mais parce qu'il constitue une nécessité morale. Sans jugement, aucune responsabilité individuelle n'est possible, et sans cette responsabilité il ne peut qu'y avoir de l'absurde. Or l'être ne peut pas être absurde, se serait improbable.
Mais franchement, gmc, vous allez encore me transformer en philosophe, alors que je prête, comme vous, une valeur limitée au raisonnement logique. (Au préalable, il faut analyser la possibilité d'un raisonnement logique. C'est je cros ce qu'Anaximandrake avait essayé de vous dire récemment. Cet exercice est possible !!) En absence de raison, tout n'est qu'opinion. Ce que dit gmc concernant les projections et les raisonnements mécaniques est également (oui, oui) une opinion. Ni plus, ni moins, un jugement basé sur des plausibilités.
(j'espère au moins que l'exercice en cours vous procure un certain plaisir, sinon une satisfacton plus platonique. Sinon ce serait absurde)

Écrit par : du Plex | jeudi, 23 mars 2006

duplex,
c'est très sympa vos arguments dont la pertinence n'est pas niée mais qui, hors l'absolu, est capable d'émettre un jugement sain? absolument personne; tout ceci s'effectue par l'intermédiaire du processus mental dans des approches qui sont et seront toujours fragmentaires (l'état de la pensée conditionnée ne peut générer d'autre résultat) et articulées autour d'un moi ou personnalité conditionnée qui sert de référentiel de comparaison en dépit de son évidente identité illusoire.
ce genre de choses ne débouche que sur de la stérilité.
d'autre part, la morale est un système artificiel de conventions ayant une importance très relative qui varie suivant les époques, les cultures et les lieux: voyez la problématique en ce qui concerne l'occident actuel:

135 millions de personnes (prenez la mesure de ce chiffre) meurent de faim chaque année (prenez la mesure de l'unité de temps) alors même que la culture dominante, l'occident, a les moyens techniques de les nourrir depluis plus de 30 ans (prenez la mesure de l'échelle de temps) et ne le fait pas:

au titre de la responsabilité collective, il n'est donc aucun membre de cette "culture" pouvant se réclamer de quelconques "valeurs" (vues ici comme des colifichets égotiques pour valoriser des égos déficients) tant que le problème perdure....et il va perdurer longtemps...

contrairement aux regards portés sur certains textes de ce blog, l'entité gmc est totalement amorale mais d'une amoralité assez particulière car située au-delà des limites du bien et du mal.
en dernier lieu, il n'y a aucune revendication de paternité de gmc sur l'ensemble de ces textes ou sur les écrits figurant ailleurs car "les contraires sont semblables" et une parole écrite ou prononcée par gmc n'a de valeur que dans l'instant où elle s'inscrit, valeur ne dépendant pas du support organique et psychique qui l'émet.

enfin, la "logique" à laquelle répond gmc est signifiée par ces quelques éléments:
- mille directions en un clin d'oeil
- cent mille droites parallèles passant par un seul point

en espérant que cela vous éclaire un tant soit peu

Écrit par : gmc | jeudi, 23 mars 2006

Merci, tout le plaisir est pour moi. Au revoir (malgré qu'il est impossible de se baigner deux fois dans la même rivière).

Écrit par : du Plex | jeudi, 23 mars 2006

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