Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 mars 2006

UN DRAKKAR ANDALOU

Et que le feu dévore ce squelette de fer
Dont le vent répandra les cendres aux horizons
Pour qu'enfin règne ici le charme et la lumière
Dans cet espace où repose la joie sans raison

Les insensés vivent au palais du Walhalla
Leurs clameurs silencieuses arrosent les jardins
Où fleurissent les fruits des racines sans loi
D'où jailliront de nouveaux serviteurs, demain

Les haches ont parlé et les têtes sont tombées
C'en est fini des mauvaises humeurs cérébrées
Ici règne l'absence de contrainte, l'ardeur
De l'union des contraires, énergie sans vapeur

C'est en riant que nous propagerons la mort
La célébration du Vivant et de l'Ouvert
Chrysalides ayant perdu leurs oripeaux d'or
Nous serons papillons aux ourlets sans matière

Nos lames sont trempées dans le langage brûlant
Des mots forgés du plus silencieux des tonnerres
Le damasquin en est un andalou diamant
A Cordoue un orfevre en a sculpté la pierre

Les commentaires sont fermés.