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mercredi, 29 mars 2006

DEMESURE

La petitesse n'est pas de l'homme la vraie mesure
Elle représente le visage de sa devanture
L'ami ego n'est vraiment que médiocrité
Dans le mesquin il ne sait que se cantonner

L'avidité dispose de nombreuses apparences
Le don intéressé est une des manigances
Dont il se pare pour rehausser ses vilenies
Alors que le concerne seulement le profit

Il n'a été donné aucune mesure à l'homme
La mesure est fille des fruits du mental tyran
Sans elle, l'humain peut transcender toutes les normes
En elle, il reste consigné dans le tourment

L'absence de mesure est expression béante
De l'infini qui s'ouvre et se répand serein
En-deça de toutes les images étonnantes
Nul frein n'en limite les évolutions ardentes

Commentaires

Bonsoir gmc,

Cet égo dont tout le monde parle, est-il si négatif ?
Si il existe est-ce seulement pour nuire ?
Le don intéressé est peut-être le fruit de l'égo, mais il ne fait pas mal à la personne qui reçoit.
Faut-il arrêter de donner pour soigner son égo ?
Faut-il donner sans rien dire pour que ce soit un vrai don ?
Sans doute.
Alors moi je garde mon ego, il me plaît de me faire plaisir de temps en temps. J'ai encore ce besoin.
Pas peur de le dire.
Bisous imparfait,
Malika

Écrit par : Malika | jeudi, 30 mars 2006

salut malika,
l'ego a une raison d'être mais il faut détruire sa racine qui fait que l'individu supposé prend des décisions ou commet des actes en vertu d'une dualité bien/mal axée autour de son intérêt supposé (la prétention de connaître le bien et le mal s'appelle péché originel dans la genèse).
l'ego croit qu'une enveloppe physique + une enveloppe mentale (fonctionnant toutes deux en mode automatique et hors de du pouvoir dont il croit disposer) est un individu doté de libre-arbitre; or, après examen attentif, il s'avère que cette croyance maintient ce soi-disant individu dans la misère.
si on supprime la souffrance, on supprime le plaisir. si on garde le plaisir, on garde aussi la souffrance. incontournable...

Écrit par : gmc | jeudi, 30 mars 2006

Oui je comprends ce que tu dis, mais est-il possible d'arriver à ce stade dans la vie active et la vie de tous les jours ? Ou bien est-ce un stad où l'on arrive à la contemplation ? Car que reste-t-il à faire lorsque l'égo est indifférent à la souffrance et au plaisir ?
Peux-tu m'aider à répondre à cette question ?
Merci
Malika

Écrit par : Malika | jeudi, 30 mars 2006

il reste la joie permanente et non conditionnée; il reste la Paix.

tu ne sais pas ce qu'est la contemplation, ne pose donc pas la question, elle est en relation avec l'idée que tu t'en fait et qui n'est pas ce qu'est la contemplation.

qu'est-ce que la vie de tous les jours quand on ne dispose d'aucune preuve tangible de l'existence du temps?
qu'est-ce que la vie active quand la réelle action s'appelle non-action?

Écrit par : gmc | jeudi, 30 mars 2006

Malika>
Il est dangeureux d'essayer de vivre cela au quotidien !
Il faut se ménager des plages horaires pendant lesquelles on y travaille, mais ne pas se laisser manger par cette sensation.
La comtemplation viens... puis s'en va... puis reviens...
Elle n'est pas faite pour le quotidien !

Écrit par : tzenga | vendredi, 31 mars 2006

D'accord gmc on n'a pas de preuve tangible de l'existence du temps mais la légèreté, l'humour, le goût du chocolat, la première gorgée de bière, une bonne partie de baise, une promenade à la campagne, une sortie en vélo, des enfants que rient... c'est pas mal non plus. Non?

Écrit par : Joël | dimanche, 02 avril 2006

joël,
chacun se satisfait de ses illusions;les illusions ont la réalité qu'on leur prête; les enfants qui jouent dans le bac à sable sont très contents de leurs châteaux qui ne sont pourtant que du sable, il en va de même des présumés adultes...
c'est l'oeil qui fabrique les couleurs mais tout le monde croit que le ciel est bleu....
idem pour tous les sens...
idem pour le mental...
chacun ses rêves, joël, gmc ne sait pas dire ce qui est bien et ce qui est mal, les choses sont ce qu'elles sont (ou ce qu'elles paraissent, comme on veut)

Écrit par : gmc | dimanche, 02 avril 2006

gmc,

Je me demandais... Est-ce que dans la vie tu reviens sans cesse sur ces questions fondamentales et tu traînes le même pessimisme inquiet qui ou est-ce que tu es plutôt un joyeux luron? Bière ou coca? mer ou montagne? bleu ou noir? ou bien est-ce toujours question et question?

Écrit par : Joël | mardi, 04 avril 2006

joel,
ce sont tes interprétations qui donnent un côté pessimiste et inquiet à ces textes alors qu'ils n'ont pas cette tonalité.

gmc est joyeux au regard pétillant comme tous les insensés.

Écrit par : gmc | mardi, 04 avril 2006

Ouf me voilà soulagé. Insensé ou vide ou inexsitant et même non-prouvé cela m'est égal mais joyeux, cela me plaît bien.

Écrit par : Joël | mardi, 04 avril 2006

les insensés sont toujours joyeux sans raison, joel, il n'y a que les cérébrés pour être heureux ou malheureux.
la joie est le propre de l'homme.

Écrit par : gmc | mardi, 04 avril 2006

Les commentaires sont fermés.