samedi, 01 avril 2006
PAR LA FENETRE
Il n'est ici que solitude émerveillée
Que je prends plaisir à partager entre nous
Que ce nous soit je ne fait pas contrariété
Tant que cet absent secret ne nous rend pas fous
Insensés nous le sommes déjà de par nature
Quand l'oeil voit les mille directions qui s'élèvent
Bien en-deça des apparences de couverture
Dans ce plat maelström qui consume sans trève
Fous, peut-être le serons-nous qui peut prédire
Ce que le temps qui n'est pas réserve aux amantes
Aujourd'hui il nous accorde d'être insouciantes
N'allons donc pas médire sur un faux devenir
La sensibilité s'ouvre à chaque regard
Fenêtre ouverte sur d'autres images sans aspect
Dans chaque seconde tu vois mille univers sans fard
Et pourtant chacun d'eux n'est qu'un de tes reflets
23:55 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
"La sensibilité s'ouvre à chaque regard
Fenêtre ouverte sur d'autres images sans aspect
Dans chaque seconde tu vois mille univers sans fard
Et pourtant chacun d'eux n'est qu'un de tes reflets"
Oui, merci :-)
Écrit par : Ruth | dimanche, 02 avril 2006
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