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samedi, 01 avril 2006

L'ACCUEIL DU VIDE

Soudain l'océan emplit la larme étincelante
Qui découvre la joie du reflet actif
Scintillement projetant des éclairs d'amante
Statique ondulation dans un repos très vif

C'est dans la mort et l'abandon que se dévoile
L'impossible union de l'individuation
C'est au milieu d'un paisible torrent d'étoiles
Que le souffle détruit toutes les illusions

C'est dans le renoncement aux idées très folles
De la raison aliénée par l'avidité
Que se montrent les fragrances des auréoles
Quand dans l'incendie tout a fini par brûler

Et coule le flux dans un espace sans temps
Vers un lieu où il n'est plus d'endroit existant
C'est dans l'envers de ce décor qu'à l'occident
On peut voir se lever un soleil éclatant

Commentaires

gmc, tu sais que cela me fait super plaisir que tu viennes offrir tes poèmes sur mon blog. A mes yeux, c'est un geste de sympathie et cela me touche.
Alors merci à toi, tu es grand poète.
Malika

Écrit par : Malika | samedi, 01 avril 2006

J'ai vu les coeurs peu rebelles,
Les grands guerriers tourtereaux,
Ce qu'on appelait les belles,
Ce qu'on nommait les héros.

Ces passants et ces passantes
Éveillaient mon grondement.
Mes branches sont plus cassantes
Qu'on ne croit communément.

Ces belles, qu'on loue en masse,
Erraient dans les verts préaux
Sous la railleuse grimace
De Tallemant des Réaux.

Le héros, grand sous le prisme,
Était prudent et boudeur,
Et mettait son héroïsme
À la chaîne en sa grandeur.

Dans la guerre meurtrière,
Le prince avait le talent
D'être tiré par-derrière
Par quelque Boileau tremblant.

La raison d'État est grave ;
Il s'y faisait, par moment,
De crainte d'être trop brave,
Attacher solidement.

Écrit par : Mens | samedi, 08 avril 2006

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