mercredi, 05 avril 2006
SOUS UN CERISIER BLANC
Les départs et les retours sont mouvements
Immobiles de la pensée qui s'étourdit
D'images héroïques ou d'obscurs sentiments
Dans une virtualité très consentie
Partir au bout d'un cercle noir d'écume étrange
Pour découvrir que dans la bulle est le miracle
Quel voyage irréel dans la poussière d'ange
Quelle surdité aux paroles nues des oracles
Revenir au point de départ jamais quitté
Plonger dans les plus profonds abîmes de l'enfer
Pour rejaillir au sein de l'abyssal éther
Et là n'être plus rien que cendre consumée
Se tenir prête et attentive aux vents qui passent
Dans le délice inaltérable du feu givrant
Bardée de silence et lumière est la cuirasse
Harnachés de vapeur sont les chevaux du temps
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
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