vendredi, 07 avril 2006
PLUS RIEN
Plus rien qu'un brasier permanent
Plus rien que l'Amour des abeilles
Plus rien que les bras de l'amant
Plus rien que l'ombre du soleil
Et toi, beau ténébreux, qu'as-tu
Que tu puisses mettre en balance
Dans ton monde sans consistance
Où les ombres ne sont que nues
Tu n'as que des rêves avortés
Des projections imaginées
Des choses qui n'adviendront pas
Aussi réelles qu'au cinéma
Ceci n'est pas un jugement
Mais constat du superficiel
C'est dans le pur sacrificiel
Que disparaît l'éclat du temps
18:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
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