lundi, 10 mars 2008
A LA PLUME
Les poètes sont plus qu'immortels
Et moins que vivants
Aux extrémités des arcs-en-ciel
Leurs pilosités monstrueuses
Scandent la vie des mondes
Dans l'harmonie qui les imprègne
De la cyprine galactique
D'un cosmos aux hanches de Walkyrie
Vibrant autour d'un point de cristal
Amoureux comme une hache
18:17 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Il s'agit toujours
D'enivrer les passants
D'une vieillerie symphonique
Leur séquestration d'enchanteur
n'est rien d'autre
Que l'héritage d'un miroir
Et ses sourires secrets
Non-lieu dévorant
Un jardin exotique
comme le désir achève
la chandelle mouchée.
Écrit par : salomé | lundi, 10 mars 2008
TAUX D'ALCOOLEMIE
Le passant s'enivre
Du nectar de son choix
Qu'il peint aux armoiries
De son cocktail préféré
Le poète est barman
Aux flétrissures irradiées
A la nitroglycérine en shaker
Et à la crème de plutonium
Il se shoote aux arômes de fleurs
Boréales de préférence
A la neige carbonique non torréfiée
Et au sarment de jasmin concentré
Écrit par : gmc | lundi, 10 mars 2008
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