gmc

Perle d'encre égarée
Cherche parchemin
Pour rêve de papier
~
Des bouquets de silence
Pour s'y pendre
Et croquer l'invisible
~
S'approcher toujours plus
Sur le vase en voile sombre
Les rivières en sont muettes
~

Écrit par : salomé | mardi, 11 mars 2008

LE PEROU DU MEROU

Les mains ouvertes toujours
Rien à gagner
Tout à perdre
Comme la fin d'un monde
N'écouter que la voix muette de l'encre
Qui tresse des rivières à rebours
Sur le dos de la mer
Affronter les tempêtes
Raser les villes
Se laisser faire et tout accepter

Écrit par : gmc | mardi, 11 mars 2008

Au bord du monde

Magellan en appel
Voguant sur la crèpe ou l'assiette
Du vent des obscurantismes
Pour chercher l'apôtre en tombant
Dans la nuit de l'espace
Le bâteau toujours amarré à la mer
Dans l'encre du futur qui le tient
La longue vue entend l'albatros qui accompagne
Signe des grands océans
la chute n'est pas devant
Toujours derrière
La caravelles frottent l'eau
Seule la folie du mal de mer
Emporte les marins vers l'insanité
Il n'en reste qu'un tiers
Quand enfin le monde se rejoint
Malgré la syphilis et le rhum
La couronne a un nouveau point d'ancrage
Le prosélitisme inter océanique
N'avait de sens qu'à l'exploration
Revenant sur nos pas
Nous vîmes le nouveau monde

Écrit par : pseudonymes1 | mercredi, 12 mars 2008

Rien à perdre à marcher.
Boire les vents,
brûler sous les soleils.
Tout prendre des écumes et des tempêtes
comme on laisse l'eau couler sur les épaules.
Le port est toujours, au bout des voyages, celui où notre mère nous a porté.

Écrit par : Idothée | mercredi, 12 mars 2008