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jeudi, 13 mars 2008

AXIOME VERT

Il est des lieux hors espace
Que la foudre passe un temps absent
A inhabiter
Irradiant la douceur
Sur des fragrances de confluents
Il est des temps non chronométrables
Sur lesquels germent
Des parfums résorbés
Sursauts d'optique fractale
Dans le sens de l'instantané

Commentaires

TROIS BAISERS

Il est des métros de cristal
Que les couleurs étreignent
Dans leur étui de bronze

Il est des parfums d'éclairs
Qui zèbrent la chevelure
D'une nuit

Il est des soleils froids
Comme des fleurs boréales
Aux rivages teints d'émeraude

Écrit par : AXIOME VERT | jeudi, 13 mars 2008

DEUX SUFFISENT

Il est de douces certitudes
au pays du fin Amor
et des jardins de chiffons
que la lune tresse le soir
Il est des os perlés
entourés de soi
fleur de lys et d'obscur
éclipsée par le jour
vénimeux.

Écrit par : if6 | jeudi, 13 mars 2008

QUAND MÊME

Au-delà des runes de diamant
De grands berceaux d'étoiles
Irisent la nuit
Dans le sourire de l'ombre
Au-delà des pousses de soleil
S'élèvent les grands bandeaux de jour
Aux lames de cristal
Bercées dans la tendresse
Evanescente
D'une rivière de craie blanche

Écrit par : AXIOME VERT | jeudi, 13 mars 2008

CROISEMENT DES AFFIXES

Le temps est un repère géographique aux cloisons d’Hespérides
Il s’endort dans la circularité astrale des éclipses conceptuelles
Prolégomènes transcendantaux à notre existence phénoménale
Il est mort en dérive à la pluie qui ruisselle d’un vent qui la porte

Les vecteurs mathématiques sont les meilleures topologies de l’être
Ils dessinent nos chemins où l’on rampe en pensée vers la fin
Déterminations statistiques de nos réflexions dans l’étrangèreté
Ils flèchent sur des frises le sens qui poudre nos vies et finit de poussière

Les axes surnagent sur les croûtes terrestres et se hérissent au ciel
Ils donnent des empreintes où l’on trempe nos pinceaux d’un point en croisement
Accomplissements architecturaux des édifices babéliques en tenue de risque
Ils sont tout et rien des schémas imparfaits où l’ellipse prend vie

Le plan est un espace graphique où l’homme se sert de miroirs
Il dresse des surfaces où l’on croque ses finesses d’un sentiment croustillant
Redressements irréductibles des pensées qui s’accomplissent en croquis
Il est l’art de montrer le beau en dessous qui vient en vaguelettes asperger

Le concept est l’abracadabrantesque tumeur de pensée qui pousse en l’idée
Il montre la voie de l’être et préfère à l’absolu les routes en déroute
Encéphalopathie de l’existence conjurée par l’éclat des impossibles
Le concept est là-bas qui danse une rumba sur le tapis de l’horizon

Écrit par : pseudonymes1 | vendredi, 14 mars 2008

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