jeudi, 13 mars 2008
BAISER ET SOURIRE
Quelle importance que les chemins
Que les pas dessinent
Au bon vouloir d'une femme
Au sein de nuit et diamant
Empourprées par la rosée
Des baisers de santal
Sous les baisers un sourire
Veille délicatement
Sur la plaine aux ajoncs
Que caresse le vent
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Commentaires
Sinon qui vient frapper l'aurore
Que les doutes
En miroir rapiécé
Abrègent
Au clair de l'ombre
Messagère des âmes
Des caresses de soie
Murmurent la blessure
D'un signe particulier
Le vertige s'embaume
Écrit par : Salomé | jeudi, 13 mars 2008
PURE PHEROMONE INCOLORE
Jamais ne s'embaume le vertige
Que dans les idées errantes
Qui croient en la saveur
Mordorée du plusieurs
Les équilibristes du fil à plomb
Ne se soucient pas des torrents
Dont le rêve approvisionne
Les velléités fragiles
Qui promènent leurs chaloupes
Sur l'haleine des dragons
Écrit par : gmc | jeudi, 13 mars 2008
Finalement ne reste aux étoiles
Qu'à déglacer le coeur
Des ruptures trop sages
Le funambule des pied de biche
n'élude pas la source italique
Sur les ultimes degrés
D'une écharde recousue
Qui exige
La variation rouge sésame
D'une pluie sidérale
Bien bordée .
Écrit par : salomé | jeudi, 13 mars 2008
PERLE D'ARÔME
Il n'est rien à éluder
Qui ne le soit déjà
Dans le printemps qui fleurit
A chaque instant
L'exigence est souvent
Un sarment d'arrogance
Qui oublie que l'offrande
Nécessite un contre-don
Et non un vouloir en partage
Pour endosser un contrepoids
Écrit par : gmc | jeudi, 13 mars 2008
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