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Le vouloir seul
Brise les lignes d'épure
Armée de désirs
Aux arêtes tranchantes
Comme des solives effondrées
Dans le bain du mascara
Les cils atrophiés flottent
Et les couleurs surchargées
Visitent les entrepôts de cris
Où séjourne la longueur
15:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Au crépuscule
la tempête illusoire
son enveloppe déformée
Comme le silence
En bulbes de sillage
Plus rien à dire
du volume des limbes
dépossédés de leur cadeau
figuration
ses restes de soif laine
Écrit par : salomé | mardi, 18 mars 2008
NAISSANCE DU CHANT
Plus rien à dire
Implique la montée d'un chant
Que des oreilles amusées
Contemplent en souriant
Sans se bercer d'illusions
Plus rien à dire
Tout à raconter
Comme traces de témoignage
Du parfum qui résonne
Dans les couloirs de la mort
Écrit par : gmc | mardi, 18 mars 2008
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