mardi, 25 mars 2008
UNDERWEAR
Les vers sans beauté du poète
Sont un pur reflet
Des racines de la nuit
Qui précède l'émergence
Des qualificatifs ambitieux
Ils sont l'odeur verte d'un présent
Insensible aux modes
Qui déterminent les standards
Sous le joug invisible de son charme
Les mots jouissent en concert
Laissant apparaître des formes
Aux tétons durcis par le gel
15:36 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
NAVAJA
Les racines de la nuit
Mêlent leur saveur d'ombre
Aux broderies de soie
De l'aube qui s'irise
Formant des strophes d'émeraude
Et des vers de cristal
Entre les main de la tisseuse
Qui n'en finit plus de sourir
Aux enfants qui la contemplent
Tresser ses poèmes de nuit
Écrit par : Florent | mardi, 25 mars 2008
Les vers tournicotent en poème
Comme le lombric absorbe les fumiers
Ils bouffent les irréels en laissant la couenne du réel
A la nuit les cochons apparaissent
Sans distinction du groin à la queue
Les vers s'étourdissent une fois encore
Car demain est poétique de pleine lune
Où tous les hommes voient
Un loup-garrou griffu sodomisant Dracula
D'une imagination poétique
Un chagrin
Écrit par : pseudonymes1 | mercredi, 26 mars 2008
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