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mardi, 25 mars 2008

DE LA ROCHELLE A CHYPRE

Les haches à trancher la mer sont par nature multiples de taille et d'affûtage, leurs coups ne dépendent intrinsèquement que de la puissance de l'incendie qui ravage la main qui les porte, leur efficacité ne tient pas compte des facteurs auxiliaires comme les volitions enfantines ou les menus plaisirs intellectuels, mais ces haches en forme d'écumoire sont au zénith de leurs potentialités quand elles épousent les formes de la mer et se laissent porter par les lames de fond pour dévergonder à vif la tranchée qui mène aux essieux. A chaque regard sa hache, plus la courbe de l'aérodynamisme augmente l'acuité des deux tranchants, plus la balance s'équilibre dans la frappe qui raconte à l'enclume comment presser le vin des hauts-fonds pour en extraire des aciers surréalistes ou des liens hypertexte à forte connotation désurbanistique. Les murs de la mer se rétractent dans le relâchement intransitif, comme peuvent le faire les dents d'un clitoris sous l'effet d'une langue aiguisée à l'essence de cyprine, c'est tout l'art du lèche-vitrines que de le faire admettre aux boutiquières de la Rue des Martyrs de la Résistance, avenue dantesque qui mène à la Cour des Miracles, parvis désert sur lequel s'effondrent les cathédrales aux genoux ensanglantés, vieux souvenirs d'oasis palmyréens dont la cambrure et le tour de poitrine ne sont plus qu'un lointain souvenir aux yeux éclopés qui débouchent les siphons.

Commentaires

LA QUALITÉ TOUJOURS DISPOSE L’INTÉRÊT

Le plaisir de penser est éphémère
L’idée vient au concept qui papillonne
Mort en un jour dans un mot mis au tombeau
Déposition du génie au soufre malodorant
La qualité des idées est un souffle qui s’éteint
Quand les poumons sont en fin d’expiration
Il faut savoir reprendre l’inspiration épique
En vue d’une épopée du concept qu’on nomme dialectique
Il faut nommer l’instant où le cœur ne bat plus asystolie
Placer des électrodes de stimulation
Pour réanimer l’envie d’écrire dans une électrolyse
Où le concept est en oxydoréduction poétique
La bac à sable des penseurs ne fait que des châteaux égrenés
Où les constructions se démontent à coups de pelle
Un jugement en évaluation qui vient assommer les manquements de l’instant
On voit étourdi trente-six chandelles qui rallument la mèche de Vega
L’éclair synaptique reconnecte le génie créatif
L’acide aminé en moteur de l’âme incriminée
Pour être sage apprenons à être notre juge et laissons autrui à l’invective
Il est des textes que rehausse le métatexte
Des textes faits pour comprendre les moments-clés
Qui remettent dans les yeux certaines lueurs d’envie
Acceptez mes excuses en voyant mes défauts
J’ose à être faible en longeant le discours
Il faut savoir tenir les rampes concassées
Où ne surfent plus que les sauterelles infanticides
L’ordre alimentaire du concept refait surface
Car la qualité toujours n’a aucun intérêt
La pensée a la griffe du tigre parfois ou se nourrit de plancton

Écrit par : pseudonymes1 | mardi, 25 mars 2008

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