vendredi, 28 mars 2008
POLARISATION
Le monde dérive
Quand le poète est marin
Aux envies de voyage
Il martèle alors les mots
Créant les mouvements
De la danse des croisières
Arrimé aux polarités boréales
Il sourit dans le givre
Qui constelle son oeil
Les nuages caressent sa peau
Dans les fragrances d'arc-en-ciel
Comme les hanches d'une Amazone
Au sein percé d'une flèche
Dans les ondulations de sa cambrure
Jaillissent des cataractes flamboyantes
Bouquets d'artifice voluptueux
Qui reviennent se lover dans la main
10:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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