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samedi, 12 avril 2008

BANDAISON SANS TENSION

La conscience au travail
Est bien nommée phénoménologie
Encore faut-il qu'elle s'y mette
Ce qui n'est pas le cas
Sauf sous le joug de la torture
A laquelle la soumettent
Les agitées de la tulipe
Qui oublient le présent
Pour malaxer la poussière
Et en faire des patées de sable

Commentaires

Les Hommes sont stréssé
Ils aiment la nature
Les Hommes sont tréssé
Détruisent la verdure
Faut qu'ils prennent conscience
Juste pour deux dollars
Qu'ils étudient les sciences
Faim des molards
Que tout les Hommes sèment
L'écosystéme aime
Le nuclaire sale
Entrer dans la salle
Pour tout ses bouffons
Pas de pollution
Des populations
Un putain geuleton

Écrit par : anonyme | dimanche, 13 avril 2008

Punition


Le prisonnier
Qui s'abaisse dans les douches
Reçoit pour cadeau
Trois sexes tendus de vengeance
L'eau savonneuse devenue subtil mélange
De sang et de crème de mâles.

D'autres mecs l'attendent
Entre les dents des lames de plastique
Brosses élevées pour le meurtre
L'émasculation par connivence
Des voleurs d'enfances.

La hiérarchie carcérale
Comme le peuple libre
Déteste les pédérastes
Fantômes poisons des coups reçus
Par le père.

Les resquilleurs sont attendus
Sans vaseline et tessons de verre
Plein les mains
Au fond à droite
Bien au fond
Contre le carrelage
Crade des douches
Les chambres à sperme
Le boudoir des affamés.

Écrit par : Mike B. | dimanche, 13 avril 2008

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