mardi, 10 juin 2008
FLEUVE EN EFFLUVE
Une marche de nuit
Tréteau d'escalier
Aux arômes d'ascenseur
Pour terrain plat
Les enfances intensifient leur chant
Sur le fronton des cinémas d'opérette
La chevauchée sauvage pour farandole
Dans les pas qui décrivent les plumes
Que porte l'oiseau de feu
Une marche de nuit
Comme un rythme sans cadence
Sur le seuil d'une aiguille
Suspendue au fil magique
D'un cimeterre mérovingien
Et danse la gypsy
Le flamenco des tueuses de vent
En semences de guérilla
En radiations électriques
Aux senteurs de vengeance sans objet
A la saveur de négation ludique
Délicatesse du stupre
07:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
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