dimanche, 06 juillet 2008
EMARGENCE
Et des cohortes de fleurs
Sur le macadam des cités obscures
Un tam tam qui roucoule
Le haka des filles du feu
Des camions débâchés
En guise de train fantôme
Pour enluminer les nuits
Qui paissent tranquilles
Sur les chants de l'aurore
Des cimeterres plein les yeux
Des charmeurs de serpent
Des filles nues aux griffes velues
Des éléphants de porcelaine
Et la neige qui jaillit
De la mer qui flagelle
L'air du temps sucré
D'un sourcil incisif
Comme un hochet délicieux
08:32 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Quelle tendresse.
Amicalement
Écrit par : Shin'Uet | dimanche, 06 juillet 2008
Un texte qui parle, qui dit beaucoup...
Écrit par : mireille | lundi, 07 juillet 2008
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