dimanche, 06 juillet 2008
KASABAH
Des villes au soleil inutile
Peuplent l'espace de la casbah
Parsemant l'air étincelant
De leurs chants malicieux
Des rues ressemblant à des parvis
Décorent de leurs fresques andalouses
Les tentures d'ammoniaque
Des souks aux parfums capiteux
C'est dans les villes solitaires
Où le soleil s'aime inutile
Que les chants du désert
Déflorent la nudité
Un roseau comme une flûte
Instrument de mémoire
Pour rétablir les trônes
Sur lesquels siège la joie
10:35 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'ai bien fait de passer ce soir, au lieu de faire mes bagages.
Ca faisait longtemps.
Kasbah magique. J'en regretterais presque de partir.
Écrit par : anlor | jeudi, 17 juillet 2008
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