mardi, 15 juillet 2008
HORS DES GHETTOS
Celui qui aime
Est un continent
A l'aurore intemporelle
Princesse nue
Dans l'évanescence mordorée
Des sanglots d'hirondelle
Celui qui aime
Ne contemple que ses mains
Qui déroulent la soie
Des rêves d'aubépine
Pour peupler son regard
Des délices du jade
Celui qui aime
Ecoute le vent du charme
Resplendir multicolore
Dans des mouvements de saveur
Et des aubades de jasmin
Ouverts à tous les horizons
Des perles de millénaire au poignet
Elle jette encore ses feux
Enchantement de souffle
Brillant comme un diadème
Sur l'écrin ouvert
D'un solitaire au doigt serein
23:57 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
hiver nucléaire
ceux qui aiment
n’ont pas de nom
pas de visage
ni même d’ombre
dans les éclats de miroir
brisé d’alouettes
ceux qui aiment
ne connaissent pas les frontières
du territoire du spontané
avide de candeur
leur esprit lévite
ouvert à tout venant
ceux qui aiment
distinguent la mélodie du silence
voient le teint de la transparence
caressent le grain de l’impalpable
savourent les épices de l’eau fraiche
hument les fragrances des cendres
des lasers fichés dans les prunelles
ils expirent inspirés
sous les carcasses scintillantes
de l’hiver nucléaire
quand la poussière se pose
quand la combustion s’acharne
Écrit par : @ude | mercredi, 16 juillet 2008
Amour
Principe qui origine
Souveraine abolition des serpentaires limites surannées
dans la mouvance fastueuse de l'unité intemporelle.
Écrit par : ... | mercredi, 16 juillet 2008
Tellement pas'ltemps de dire quoi que ce soit..juste écouter la voix qui écrit ce très beau poème et dire bonjour en passant aux poètes, à Aude et à toi bien sûr :)
Écrit par : if6 | mercredi, 16 juillet 2008
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