mardi, 15 juillet 2008
SANS OBJET CONNU
La vacance est un luxe
Que seuls les gueux connaissent
Dans leurs fréquentations ennuyeuses
Uniquement distraites
Par les ondées passagères
Qui peuplent leurs yeux d'étincelles
Les mains vides comme hier
Ou comme demain c'est selon
Rien à vendre ni à attendre
Que le frémissement du sourire
D'un reflet d'alumine
Sur les lèvres du vent
Le coeur vrai ou faux
C'est sans importance
Au pays des rieurs
Là où tout jugement de valeur
Esthétique ou autre
S'épanouit d'obsolescence
23:08 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
A l'or je suis gueux (sourire)
Écrit par : Alain | mercredi, 16 juillet 2008
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