vendredi, 26 septembre 2008
BALAFREUSES
L'électricité dans la main
Caresse la peau des frontières
Sans qu'une ruine se relève
Derrière les feux froids de l'émotion
Brûlent les vitesses du givre
Et les banquises de l'ardoise
Et danse
Le feu-follet dans la glycine
Des kalachnikovs plein les yeux
Traçant des fils de soie
Sur le velours explosif
Des sillages nocturnes
22:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Cela nous change de l'écriture plutôt sirupeuse qui sévit un peu partout (même chez moi, parfois).
Vous osez "les feux froids de l'émotion"
avec "des kalachnikovs plein les yeux"
Ces balafreuses là m'ont réveillé.
Écrit par : Serge | vendredi, 03 octobre 2008
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