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samedi, 27 septembre 2008

BRIGHT AS BLACK

Noir est le Père Noël
Pour les crépuscules bondage
Où le latex régénère
Sous les doigts experts
Des vestales aux seins nus
Dont les chalumeaux dérouillent
Le dévergondage épanoui
D'un clitoris foudroyant
Les étamines farouches
D'un pollen de lumière

Commentaires

Le pollen de lumière
Est aussi larme de deuil
Et la poussière d'os
Le vaste éclat de rire
Que répand sur le sol
Le retour de nos chants

Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008

BLANCHES SANS COULEUR





Les traînées du vide au fond de l’horreur
Tractus génital pour guider la conscience
Au fond en comble de l’envie aiguisée
Ithyphallique envie des aubes funestes
Quand les robes se déparent sur les jaretelles
Au raidissement suspenseur virginal
Qui vient se liquéfier dans les vulves ouvertes

Les éjaculations séminifères au fond de la gorge
Pour glapir en silence sous l’effluve des sirènes
Et donner au plaisir la petite mort instestine
En vue des hermaphrodismes de la dissolution
Entre les monts de vénus et les turgescences endolories
Quelques pratiques sado-masochistes crucifiées
Pour repousser au creux de la violence sanguinolente
Les spasmophilies spermatiques de la jouissance

La cravache en impuissance sur les fesses de la vicissitude
Pour jouxter un orgasme clitoridien sur la façade de l’oubli
Que les faunes et les satires viennent prendre en photo
Pour jouer les Priapes et les taureaux qui raptent à tous âges
Les vierges et les sylphides des temps anciens
Qui précipitent aux carreaux de l’horreur
La luxure moderne au mauvais goût du voyeurisme
À la concupiscence érectile qui s’endort
Sous les larmes d’un Stabat Mater

Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 25 octobre 2008

COLIFICHETS MASTURBATOIRES

Entre tous les artifices mécaniques
Qui stimulent le plaisir vaginal
Sur la pointe des clous affichés
Lorsque s’effeuillent les prostituées crépusculaires
Pous les stimuli de la simulation
Que le client dévisage entre les mailles d’un bustier

Les outrages du sexe à la conscience
Comme un emprisonnement qui tapisse le siècle ensemencé
Quand les transexuels viennent bander sur les chemins de traverses
La résolution et l’autocontrôle des peuples sur les chats
Qui pianotent les indécences à la lecture de mille verges
Lors d’un rituel émasculinisant où l’homme s’abrutit
Flagellant son sexe avec les images frigides du commerce
Un sex-toys à la main pour camoufler une solitude
Parce que la crainte d’aller dehors pour sortir son sexe
Reclu dans l’intimité des pulsions assassines

Multiplication microbienne des fantasmes
De l’autre côté des perversions pédophiles
Pour chavirer un coeur lors d’un dépucelage de profondis
Et se branler avec les nattes d’une petite fille
Immoler sur les siècles sadiens des journées de Sodome
Et ce désir d’enculer les vierges angéliques
Où les Carmélites rétrogrades
Pour pouvoir niquer avec la chasteté dévisagée
Derrière le voile qui cabotine et marivaude

Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 25 octobre 2008

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