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vendredi, 03 octobre 2008

FEU POUR FEU

Sur un rocher électrique
Des mouettes traquent le filament
De tungstène ou de lin
Avant-goût d'un déjeuner
Aux céréales nucléaires
Pour affamés rachitiques

Des ghettoblasters sur l'épaule
Les cormorans défoncent les écoutilles
Des chaloupes de la démarche
A l'ombre qui oxyde
Les tambourins du Bronx
Et les folles du Queens

Prendre les crémaillères
Pour des crématoires
Evacuer les lieux d'aisance
Par le siphon de préférence
Désembouteillage garanti
Pour les veaux sans hormones

Commentaires

PEAU SUR PEAU

Emmailloté et maille à partir
Les cormorans traquent les mouettes désertiques
Sur une brèche de cobalt soyeux
Les palmes à la pêche d’un aiglefin ou d’albacore
Les écailles de la fission marine
Pour déglutir à ses oisillons

Borborygmes en direction de l’alizée
Engouffré dans les water-ballasts en avant-propos
L’obus que vient tirer le pigeonnier au-dessus du croiseur
Le pool d’un albatros voyageur
Mille vrilles le bec dans l’eau en tape-à-l’oeil
Qu’un requin marteau vient intercepter
Faisant couler le sang du dragon sur les dents de la mer

Devant les vagues qui s’écument
Sur le revers de l’ocre marin blanchissant les barbes humaines
Cartographie de Charybde et Scylla pour le héros homérien
Où l’on voit derrière Andromède enchaînée
Et la porte de l’Atlantide au triangle des Bermudes
Sous la percussion des Poubelles Boys en choeur
Le pont du Brooklyn Bridge se dirigeant vers les Kings

Virage d’une poésie en puzzle sans ordre
Sur une toile expressionniste sans fin
Où les ovoïdes sont les tuiles qui s’ellipsent
À la fin de l’extase refermer le robinet
Par le balayage de la pesanteur incontrolé
Qui retouche efface et disparaît

Écrit par : pseudonymes1 | vendredi, 24 octobre 2008

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