samedi, 25 octobre 2008
BLAU ETRANGE
Trachée artère sans opiacée
Unique vibration asensorielle
Des couteaux dans les mains
Une cartouchière de couleurs
En bandoulière d'équateur
Des dragons et des fleurs
Plus qu'il n'en faut pour peindre
Au chalumeau inoxydable
Et graver dans le marbre
Les idées creuses de l'érosion
Sortie des jungles
Le pollen se répand
En veines d'iridescence
Parfumée au nectar
De cobalt et de platine
Un microsillon ellusif
Une étagère implacable
Rien de plus discret qu'un vocable
Pour terraformer l'innommable
En d'insidieuses merveilles
18:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Un regret : tes mots invitent mais, pas de lien pour nous guider vers...
Bien à toi
Écrit par : Alain | dimanche, 26 octobre 2008
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