samedi, 18 octobre 2008
SONATE IMPROMPTUE
Des alluvions de lumière
Tremblent toujours
Dans le creux des faubourgs
Feux-follets soucieux
Dont les angles souriants
Ignorent l'affranchissement
La danse des opales
Réverbère insouciante
Les larmes ensanglantés
D'une rivière de diamants
Dont l'étincelante douceur
Teinte le nombril
19:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Mille éclats de lumière
Qui fondent sur les revers prismatiques du poème
Pour jouer la sonate d’automne en poésie
Ou ouvrir la corolle sur une auréole innocente
Qui enfante les pulsions utérines de soi
Pour couvrir de beautés le dégueuli des samedi soirs
À la couleur rose caramel des machouillis recrachés
Sur le sol les détritus s’entassent en paquets plastiques
Couvert par les macrophages des travailleurs de l’ombre
Un discours qui égrène des arpèges mélodiques
Entre des mots aux rares saveurs du renouveau
Qui prennent les lexiques exotiques du désir
Qui se laissent germer sur les étangs principiels
Des discours commandés par l’extase
Surgissent les noeuds et les satrapes du chaos
Au tempo restiligne d’une balançoire aux aguets
Passant d’un côté à l’autre du Styx
Mais les pieds pendants giclent sur la rive
Quand les cordes rompent de s’être suspendues
Et la poésie meurt noyée
Dans un lac surnuméraire où l’on voit le roman
Qui vient accueillir l’écume des nuages écrasés
Les fossoyeurs d’immortels pavent les cimetières
En serrant la pince des croque-morts circonvenus
Gémellité oecuménique des travailleurs d’Hadès
Pour faire fonctionner le générateur au plutonium
Nouvelle ville lors d’une science-fiction d’horreur
Qui accueille les déshérités aveugles au poème
Qui viennent alors prendre leur gamelle aux enfers
Pour comprendre le sens d’un vers au flambeau
La poésie au tiret de l’espace-temps
Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 25 octobre 2008
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