lundi, 27 octobre 2008
REQUIEM AUX VIOLONS
La poésie demeure
Ou la poésie pour demeure
Le reste est du roman bon marché
Pour peupler les maternelles
L'Histoire est une muse
Dont l'actualité est un foetus mort-né
Qu'on incinère gaiement
Au son des katioushas
Inscris ce que tu veux
Sur les pierres tombales
Dont le poète s'amuse
Tout à l'ivresse de sa danse
Mais surtout n'inscris pas sérieux
Sur les paroles innocentes
Que de zélés cénotaphes
Commentent avec délectation
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.