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lundi, 03 novembre 2008

LES QUARANTIEMES

Le blues de la quarantaine, ça peut s'appeller Crossroads, version électrique, tempo ultranucléaire, rythmique à l'implacabilité savoureuse. Car, enfin, quelle importance que le prix de la culpabilité et du remords se retrouve sur telle ou telle tête dont la mer sourit rien qu'en pensant aux pinceaux qui tractent l'écume sur les lignes d'encre de la folie enthousiaste? Le blues de la quarantaine peut aussi s'appeler Crossroads, au chant rauque et à l'acoustique d'Alamo, pas de trompettes mais des guitares, la renommée n'a qu'à bien se tenir, le texte enfle d'un vibrato supersonique pour déposer de torrentiels effluves au pied des sabots de plomb qui lestent les hobos des routes du Sud. Dans les salles blanches du Nord des routes, le blues de la quarantaine s'appelle toujours Crossroads, confluent des rails parallèles et des méridiens de sang, quand la route est un hôtel où les ponts se dynamitent d'eux-mêmes dans la célébration des orgies du velours, détruisant les paysages surannés par les lasers que la foudre dispense en rafales ou caresses suivant les désirs torrides des naïades qui peuplent les sous-bois de la déréliction. Chaque instant s'embrase en permanence quand le cerumen se rappelle que Crossroads n'est pas uniquement une seule chanson au texte mythique, le prix de la liberté au string de dentelles dont la soie peuple les rêves d'addiction au chlorure de méthylène

Commentaires

Avis personnel GMC : ton talent trouve en la prose un support plus en adéquation.

Bien à toi

Écrit par : Alain | mardi, 04 novembre 2008

Entièrement d'accord avec Alain ! Moi, je préfère mais chacun a ses raisons...

Écrit par : Délie | mardi, 04 novembre 2008

Les commentaires sont fermés.