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mercredi, 05 novembre 2008

VASE ECLOS

Les phénomènes d'élection sont toujours un régal, tant les charmes des élus dessinent de mirifiques ellipses dans le sucre cocaïné qui flatte les narines des pâturages ensoleillés. Que de bienveillantes perspectives pour les sérieux et les rustiques dont la campagne fleure bon l'engrais naturel des futurs charniers dont sont constitués les parterres fleuris de chrysanthèmes qui bondissent ça et là sur d'étranges communions en forme de baignoire rouge. Il n'y a bien que l'élection à une voix pour sourire insouciamment de ces cabrioles futuristes, contorsions linéaires d'un choeur monomaniaque, liserés de candeur au pourtour du monde, ébauches de desseins dont l'avortement inéluctable n'est encore qu'un clin d'oeil que les manuels ne savent écrire qu'à l'encre sympathique sur fond de transparence étincelante. Les chevaux non achevés caracolent sur les déjections canines que d'intenses messes en sol mineur valorisent comme au bon vieux temps des récessions que le New Deal engraisse sur les chants baptismaux dont d'ignobles marivaudages racontent les aventures en temps réel comme autant de fables à cent sous ou de vers mirlitonnesques. Vive le vent qui tourbillonne au milieu des poteaux télégraphiques, vive le chant du canon, vive les marchands d'armes dont les vers transparents mutilent les rois du camphre et de la nitroglycérine bien fraîche! Asepsie mon amie, détartre donc encore une fois les gencives des tambouilleurs de cru, que les arômes sempiternels des floraisons d'hydrocarbures injectent de nouveau du semtex dans l'adrénaline en fusion qui décore les vasistas d'outre-rien!

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