jeudi, 06 novembre 2008
FLEUR DE LUTH
Comme un schrapnel en filigrane, une dum-dum estivale, le chant du luth s'éveille sur les mandibules écorchées où l'absence de ressentiment peuple de son allegria les chemins désertiques qui font le tour du monde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Population de notes qui s'arpègent insouciantes sur le velours des barbelés, les auspices savourent les déhanchements elliptiques des contorsionnistes de l'arôme velu dans son incarnat de poudre d'escampette, au nez en trompette et au mollet ferme comme un lendemain jamais advenu. Portée sans conséquence, ivresse des fulgurances, les décibels du silence entrouvrent les portes au contact charnel d'une apocalypse de diamants et rubis, mélange hétéromogène dont le quinquina n'est pas la moindre des merveilles. Les floraisons de jasmin transgénétique se succèdent instantanément sur les pelouses désaseptisées de l'overdrive version manuelle, histoire de laisser une carotte plantée en direct live pour un forage permanent dans les nappes d'évanescence inflammable dont se nourrit le plancton supraluminique qui dévore les espaces à vitesse grand L. Et une louche plus loin, gazoline et pipe-line réconciliés remettent le couvert pour un nu plus vrai que nature, l'élégance de l'échancrure compensant sans souci les plus chauds programmes de romance jamais inventés par les pluies sylvestres qu'on ne rencontre qu'au centre du Kalahari, lieu de perdition sans équivalence autre que deux plateaux juchés à même hauteur sur le chas d'une intraveineuse énamourée.
22:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Et oui après un exect de xanax,le zolpidem sandox plus précris prend tout le sens du non resiclable avant 4 bouteil de lait le zyprexa rent tous son contenu et le lutuim cré la réalité naturel...Ah arrête une drogue pour en prendre d'autre quel est l'interet bah j'ai fait des progres,car depuis que tu n'es plus la j'ai apris a mourir pour de vrai!
Écrit par : anonyme | jeudi, 06 novembre 2008
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