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samedi, 08 novembre 2008

SENTES DU PARFUM

La nuit, sur les chemins qui ne mènent pas, les hommes respirent sous leurs peaux de bêtes les parfums du chaos, les arômes noirs et la fraîcheur du lilas blanc. Leur rêve, en forme d'arc-en-ciel, épure les gravats extraordinaires qui peuplent les galaxies de l'hypnose, ouvrage de mineur qui détartre le sel pour en extraire l'eau, plaisir de midinette qui regarde flotter ses chapeaux sous la caresse du vent, austère dévergondage qui sourit sans hormones en écoutant les contes et légendes de la modernité. D'autres autoroutes vicinales, ailleurs, mènent leurs adhérents au même endroit, sans qu'il y ait une plume pour démontrer qu'ici est là sans écart possible, sans la moindre once de différence entre eux, sans le plus petit mouvement d'un cil pour séparer la frontière du regard. Mais autant en emporte toujours la mer, des radeaux pour les méduses, des jardins pour Octopus ou des baleines blanches pour les harponnés par l'arc qui porte la peste sur les chants de l'outrage.

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