jeudi, 13 novembre 2008
AU PRES DU VISAGE
Comme un volant de dentelles
Serti au plus près des nuages
A l'écoute du vent d'été
Et de la sérénité des yeux
Le parfum au centre de la main
Ebouillante de joie
Les contreforts des prairies
Tu te promènes et tu vois
Le lotus au milieu des lucioles
Autant d'opales autant de charmes
Alors tu t'assois et tu chantes
Dans un silence souriant
Et ton chant monte
Jusqu'à moi qui ne suis rien
Comme il sied au petit matin
Et demain s'empoisonne
Dans le torrent qui le dénoue
Des servitudes inutiles
Et des traits sans attraits
Comme un ruban arc-en-ciel
A la polarité vertigineuse
La danse n'en finit plus
D'extasier la plaine aux aurores
Sur laquelle brûle la douceur
D'un arôme enfantin
06:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Le parfum du "temps retrouvé" Oui ! S'extasy l'artificiel plaine pourvu qu'en corps brûle la douceur du plaisir à vivre. Là se trouve le champ sans doute et qu'importe d'ailleurs et d'autres...
Bien à toi
Écrit par : Alain | jeudi, 13 novembre 2008
Les commentaires sont fermés.