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mardi, 02 décembre 2008

ROCK'N'ROLL

La punkitude se marre devant ces rockers désuets qui ne connaissent de la rébellion que les stances de Panurge, amateurs d'establishment aux guitares encrassées par la rouille, incapables de prendre leur pied avec Lady d'Arbanville ou Gloria, borgnes aux yeux même pas énucléés qui dérident les sourires des écorcheurs, valides tickets de non-retour pour one way trips sans acide. Des amphétamines dans les yeux, l'atome au coeur des veines, l'adrénaline en bandoulière dans des mélanges à la nitropyrite, d'intenses catalepsies admirent les rotondités du vent parsemer de lumineuses fientes les contours énergisants du vin qui fait marcher les sourds dans les rigoles sournoises sur lesquelles White Riot déménage insolemment des bombardements à tête de moteur, histoire de vaporiser du mercure azoté sur les boîtes de sardines ou de sirènes aux aromates fermés par l'ouverture des écoutilles des hollandais volants. Tranches d'Apocalypse Now sur des matins de velours, des marins à la retraite russe évacuent d'un revers de cimeterre les têtes parlantes dont le discours aquatique oublie les canards sauvages et les colverts pour se concentrer sur les camps de rétention administrative où sèchent des harengs sans roll-mops dont l'électricité pend au bout d'une corde à linge sale qui n'abrite pas un linceul sous son plastron de vanitude en corolle. Un paquet monochrome sous le bras armé de l'injustice, l'arbitraire fasciste d'Hôtel California s'amuse des corridas qui peignent en carmin ou rubis les arènes trash de la dérision, partitions folks pas très roots devant lesquelles Baby Blue effectue un strip voluptueux que d'augustes empereurs prennent pour un happening enrobé de subprimes équivalentes aux rentes dont rêvent les fonctionnaires du middle of the road que le mainstream ovin impose aux forçats du Yang Tse Kiang. No satisfaction guaranteed dit le chien noir en montant l'escalier sans colimaçon de tous les cachemires, les émigrants chantent les versets de la Suisse officielle, paradis de tous les blanchiments artificiels aux coloris rouges comme des roubles d'avant la chute du mur des lamentations tandis que d'infâmes larsens rubiconds s'enveniment dans la folie meurtrière de l'ouragan que souffle autour d'eux le sourire épanoui d'Emily ou la transe de Nusrat Fateh Ali Kahn dans les jeux sans frontières d'autant en emporte le vent.

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