jeudi, 04 décembre 2008
LEGEND OF THE SAND
Au pied du trône
Sharzad habille d'opale
Les reflets fluorescents
Du samâa des cimeterres
Qui volent sur le sucre
Les mouches bleues s'effacent
Sous son empreinte évanescente
Des formes sombres apparaissent
Dévoilant la transparente noirceur
Des jeux de l'amour
Aucune femelle dans ce désert
Où dansent des femmes par milliers
11:12 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
Heureux de découvrir ces textes d'une grande qualité poétique.
Si vous le souhaitez, nous pourrions procéder à un échange de liens. Bien à vous
Écrit par : J.E.G | jeudi, 04 décembre 2008
aucun souci, c'est fait.
Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008
oh, la ! "Noirceur de l'amour ?
Sharzad n'avait pas trop le choix : ensorceler de mots ou mourir.
Je vous souhaite une femme belle et sage qui, si elle conte pour vous, le fera dans votre paix d'amour, sous les palmes de vos mots de poète, à l'abri du danger. Alors elle sera votre oiselle et chantera pour voir la joie de votre visage.
Oui, effacez les mouches bleues de la mort et convoquez les abeilles du miel et des muses...
Amitiés jaléliennes...
Écrit par : Christiane | jeudi, 04 décembre 2008
NOIR DE TRANSPARENCE
Le danger est un artifice
Qui permet à la peur
D'exhaler ses parfums
Un frisson parcourant
Le ciel d'un lac
Sous lequel resplendit
La douceur du tigre
Que la danse constelle
D'ivresses à la saveur
Futile et légère selon ses goûts
Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008
Alors il faut charmer les tigres et leur rappeler leur devoir de splendeur !
Écrit par : Christiane | jeudi, 04 décembre 2008
LES EPICES ET L'AGNEAU
La splendeur du tigre
Dépend uniquement
Du regard qui la contemple
Dans la plus pure
Des discriminations
Prélude à l'absolue cécité
Qui fait du voir
Un ressenti fulgurant
Qu'aucun aromate
Ne peut dissiper
Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008
Le tigre "fulgure" dans un regard. Tous le croyaient mort et voilà qu'il s'éveille dans sa splendeur. La jungle est silencieuse, il passe....
Nul ne peut le contempler sans mourir. Force et orgueil.
La jalouse lune inonde la clairière.
Viens danser avec la mort...
Écrit par : Christiane | jeudi, 04 décembre 2008
UN TRAIT POURPRE
La mort valse en silence
Au-dessus des faux
Et des témoignages
Peu importe les tricheurs
Le jeu distribue des mains
Egales en toutes choses
Coriandre et jasmin
Santal et fleur d'oranger
Parfums et saveurs
D'amazone à l'arc de feu
Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008
Etrange jeu qui me ramène loin en arrière sur le blog de Jalel où l'art était questionné comme un "je" de tricheur...
Je ne me reconnais pas dans ces terres du semblant, j'aime la vérité des choses et des êtres. Le seul rempart à cette vérité étant la nôtre. Et dans ce jeu de "je" un tigre rôde... Oui, l'amazone est convoquée...
"Coriandre et jasmin
Santal et fleur d'oranger..."
Écrit par : Christiane | jeudi, 04 décembre 2008
CITE DES MERVEILLES
La vérité est un mot
Une vérité en est un autre
Comme la relativité
Du mot absolu
Tous les remparts
Ont rendez-vous
Avec Brad Pitt
Les filles s'en réjouissent
Et les sirènes chantent
Tout aussi bien que les bienveillantes
Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008
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