dimanche, 18 janvier 2009
PAR LA OU DORT LA DAME
L'eau grise du septième ciel
Fait mine de lier les ors
Des dégrisements
De l'humus des folles neiges
Au gué d'un calame de crête
Parlent les pleins de l'esquif
D'où fuse le sein dur délaçant
Les soutiens des lourds uniformes
Rita mène l'opalerie
En dévoilant les prisons de l'art
Qu'empalent des javas de perles
Sur la gaze des rues de Milan
18:18 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Oui mais quand vient la nuit...
La dame...
Ses vers tuent...
Sang... Rien...
Menée !!!
***
La caravane
Si peu de ciel !
Tant de lumière !
Vers les sources cosmiques
Berbère
Tu avances en aveugle
Du côté de la lumière
Tu regardes devant toi
Sans pouvoir aller droit
Maison à ciel ouvert
Le désert
Abolit la distance
Dans l'espace de clarté
Le sillon que tu longes
Est sinueux et sans nom
Hommes du silence
Caravaniers décapités
Vos mains sont des moignons
Les chevaux sont vos anges
Vous effleurez les rênes
Cette caresse vous relie
Vous croyez guider
Là où vous êtes menés
Le chemin se décline
Sur une piste invisible
Si peu de traces
Le chergui les efface
Le Levant vous aspire
Si peu de gestes
La force d'un mouvement !
Un pas glissé
Une lente progression...
Maison à ciel ouvert
Le désert
Etire un éternel matin
Berbère
Tu franchis l'éternelle nuit
Avec pour fanous ton cheval
Aube conçue au clair de lune
Soleil rouge implanté
Dans l'obscurité des bivouacs
La vie
Nuit dévêtue
Matin qui chante
Si peu de ciel
Tant de lumière ! (a posteriori : Tant de clarté !)
L'âme des étoiles descend au coeur du jour
Souveraine sur un carré de lin
Reflets flamboyants en mouvance
LA CARAVANE
Portier de la cinquième saison
Le peintre est ponctuel
Aux rendez-vous du ciel !
mct.-Reflets.à Olivier Suire Verley...
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | dimanche, 18 janvier 2009
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