lundi, 16 mars 2009
COULEE SANS SURFACE
Prend mes mots
Comme on butine un salto
Une langue fourrée
A l'arôme de miel
Prend mes mots
Comme on enfile un manteau
Dans le nu d'hirondelle
D'une sève irréelle
Prend mes mots
En guise de chapeau
Les cuisses ouvertes très haut
Sur la cyprine essentielle
18:33 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
démentiel
rien à prendre
comme l'âme à rendre
un cœur butiné
aux arcs-en-ciel
rien à prendre
comme rien à atteindre
dans la buée frêle
des lueurs éternelles
rien à prendre
sans attendre
soupir à se fendre
sur l'horizon dément ciel
Écrit par : @ude | lundi, 16 mars 2009
Rien à dire
Quand on aime vivre
Une caresse d'âme
Un corps d'abeille
Suffit au néant
Qui plane
Sans savoir...
Qu'aimer
C'est voler l'existence !
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | lundi, 16 mars 2009
Un poème ?
C'est un oiseau qui chante
Quand le vent cesse...
D'être inspiré.
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | lundi, 16 mars 2009
...
dans l'orbe des éléments qui frémissent...
...
Écrit par : Marie-Christinetouchemoulin | lundi, 16 mars 2009
Ecrire quand les mots tremblent...
Comme si une voix intrinsèque voulait...
Se dire en "nous" ressuscitant...
???
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | lundi, 16 mars 2009
Parce qu'il est des maux qui ne cessent, nous écrivons en permanence...
Écrit par : La meunière | lundi, 16 mars 2009
Ecrivons en aveugle
Tout en sachant
Que si l'oiseau chante
c'est pour rien dire...
Mais pour semer l'épi...
Écrit par : Le blé germe... | lundi, 16 mars 2009
Nous sommes là dans la non-sculpture.
Écrit par : Chr. Borhen | lundi, 16 mars 2009
Un supplément d'âme dans les mots, pour mon oeil circonflexe.
Écrit par : Eden | jeudi, 19 mars 2009
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