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mardi, 07 avril 2009

MET TA PHYSIQUE AU HAZARD

Les psys sont des clowns
Tristes et sans humour
Fabricants de salades
Dont les coiffeurs même
Ne feraient pas une choucroute

L'inconscient rhétorique d'un texte
N'est qu'une baudruche
Pour atrophiées du bulbe
Qui présument un inconscient
Sans savoir dire par ailleurs
Ce qu'est la conscience

Le poison mimétique
S'il en est un
Est doux comme le venin
Que produit l'écho
D'un sourire familier

Commentaires

Epoumoné
En soufre 6






Pluie chagrine et printanière du moineau chantant
S'arpente la douceur sur le palastre des sens à vif
Quand de l'ombrelle s'évente brise de l'âme air
Le clair sous-bois à l'ambre illuminée d’ombres


Flotte l’essence humide sur l’écorce des saillies
Par les mains écloses au filament d’une promesse
Qui en la plume saignée des mots tranche l’âme
De l’innocence sculptée au bois du temps contredit


Ce détroit d’un possible rompant par le dit vent
L’arc de la mimétique pure qu’au désir des transes
Il hâle en nuit d’une mire qui admire le seul azur
Par l’oxymore d’une dynamique éprise du vivant


Soufflant là son amour à l’écho de la muse inspirée
Le bonheur éprouvé à faire correspondre le timbre
Au chant qui en la lettre de l’épi solaire flamboyant
Epouse de son corps entier le monde alors traversé


Par les fleurs parfumées de la conscience ouverte
Où vibrations de la représentation mise en scène
Coulissent les trombonnes qui associent les je
De la tragédie répétée des nefs roses embarquées


A l’ornement inconscient des sensibles lunaires
Qui en soufre des peurs se meurent à demeurer
Jusqu’à tuer l’élan du fredonnement du présent
S’il ne sait plus battre aux paupières du songe...



08 avril 2009,


Alain Gojosso

Écrit par : Alain | mercredi, 08 avril 2009

LA PESÉE

III

Visage enseveli
La Femme
Porte ses bras en herbe
Le lierre est mort
Feuille à feuille
Misère enfuie
Elle se brise
Ce vent paraît doux
Une plainte étouffée
Vole en éclats
Retombe
En sève irisée
Le parfum de l'aube
Sous la rosée
Délivre un champ
Avatar rédempteur
L'art vit
Ombre des mains égarées
La lumière se faufile
Vers l'éternité

PHILAE

Écrit par : Marie-ChristineTOUCHEMOULIN | mercredi, 08 avril 2009

Commentaire pragmatique, je sais faire "aussi"...
Voyez-vous, par souci d'objectivité, en relisant ce poème avant de le lâcher sur le blog, j'aurais rectifié : ... pour "atrophié" du bulbe car en définitive, cet état-là demeure asexué.. et fort généralisé de part et d'autre... jusqu'aux poètes qu'il se garde bien d'exclure du champ-chant...
Ceci n'est pas un jugement... juste un ressenti en passant... qui de toutes façons me servira de lanterne à l'avenir au sein de mon écriture personnelle...

Marie-Christine

Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | mercredi, 08 avril 2009

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