mardi, 28 avril 2009
MIRRORS OF EARRINGS
Le tableau vient de l'oreille
Dessinant dans ses courbes
Les strates de cérumen
Qui floutent le son
D'un langoureux printemps
A la fraîcheur sylvestre
Posée en équilibre
Sur la pointe effilée
D'une banquise en fleurs
Dont les carillons blancs
Incendient le bal masqué
De leurs saveurs lumineuses
09:51 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Le tableau vient de l'oreille ", oui, évidence solaire.
Claudel (pas Philippe, l'Autre) : "L'oeil écoute"
Écrit par : Chr. Borhen | mardi, 28 avril 2009
Et dans quelques instants, vous parviendrez à parjurer ces "saveurs lumineuses" qui -semblent- vous jouxter...
Craignez-vous à ce point l'instant de vérité qui vous habite ?
MCT
Écrit par : Marie-Christine touchemoulin | mardi, 28 avril 2009
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