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mercredi, 29 avril 2009

REBS

La mélancolie est une saveur
Dont n'usent pas les brûlots
Occupés à ne rien faire
Hors la combustion qui les anime

Le kiosque à musique
Et son décor paysan
Résument Charleville
Sans trace d'aucun spleen

Les nuages brûlent à feu doux
Eux dont la flamboyance
Inonde de ses fragrances
Les blockhaus éventrés

Pas de condescendance
Aucune forme de pitié
La lame sortie en plein jour
Laisse exhaler le joyau
Pour l'incendie des paysages
Au gré du vent immobile
Qui berce la nuit
De ses saveurs sans objet

Commentaires

Je prends ce texte en cible de ce que j'aie pu écrire pour plaisir - et mesurez ce dernier mot - cette nuit. "Semelle aux dits".

Je n'ai pas de souci avec la critique et la confrontation. Faudrait-il que cette dernière puisse se fonder sur une réalité autre que la sienne et arrête en propre de son vide de croire qu'elle puisse connaître celle de l'autre, cette altérité qui semble tant vous faire peur, et demeure enfermée en ses croyances...

Car en effet il me devient évident avec le temps que vous n'avez rien compris à ce qui sous tend ma poésie et me demande ce qu'il en est pour celle des autres passionnés qui s'essayent en mesurant chaque jour la charge d'humilité nécessaire à oser une telle prétention. En avez-vous les moyens d'ailleurs sinon, qu'à vous contenter de cet enfermement si confortable, à l'immaculé du profil qui cache mal autre chose ?

Simplement posez-vous la question quant à mes affirmations plus haut : "La semelle aux dits" n'a point de référence à la "semelle au vent" d'Arthur Rimbaud comme vous pouvez le croire, pour la bonne et simple raison que tout en respectant celui qui a été un grand poète, il ne fait pas partie de ceux que j'admire. Mes modèles avoués sont autres et ne peuvent être confondus quant à leur poétique, comme leur démarche à celle d'Arthur Rimbaud...

Je vous laisse donc avec vos croyances et parfois même votre mépris de l'autre. Juste en dernière précision, sachez que celui qui insiste tant à parler des autres, ne se rend pas compte combien il nous délivre en fait sa propre réalité... Méditez cela plutôt quie de vous acharner sur l'autre. Il est temps d'engager de vous-mêmes dans le sang de cette encre que votre talent a perdu peu à peu.

Bien à vos

Écrit par : Alain Gojosso | mercredi, 29 avril 2009

comme vous le sentez, alain, néanmoins il vous intéressera peut-être de savoir que ce texte a été écrit ici:

http://www.unevilleunpoeme.com/

et qu'il est a-priori sans rapport - autre que votre dialogue intérieur, s'entend - avec le vôtre. si cela avait été le cas, il aurait figuré dans les commentaires de votre texte.

Écrit par : gmc | mercredi, 29 avril 2009

Oui s'entend en ce "Alain" d'une rime trop bien connue... où la nef rose des fusions qui en je de l'absence souligne là la belle coïncidence d'échos d'un sang dit !

L'ironie est là et m'amuse avec charme quand cela semble faire écho en d'autre dialogue que mon dialogue intérieur... Qu'importe, cela n'a pas d'intérêt sinon qu'avoir dit explicitement ce qu'il en est de celui qui ne cesse de l'autre en des mots qui effacent.

Tes propres mots :

"MET TA PHYSIQUE AU HAZARD

Les psys sont des clowns
Tristes et sans humour
Fabricants de salades
Dont les coiffeurs même
Ne feraient pas une choucroute

L'inconscient rhétorique d'un texte
N'est qu'une baudruche
Pour atrophiées du bulbe
Qui présument un inconscient
Sans savoir dire par ailleurs
Ce qu'est la conscience

Le poison mimétique
S'il en est un
Est doux comme le venin
Que produit l'écho
D'un sourire familier"


Dois-je en dire plus ? non, je ne suis pas psy mais de celui qui ose parler du dit vent, il est là une belle illustration de mon propos et non d'un "dialogue intérieur". D'autres exemples peut-être ? Non, je n'ai guère de temps à perdre en plus sinon qu'eau des rails est le torrent ciel. Est-ce de la poésie ou les mots pour donner sens pèsent, mesurent, dissèquent, reflètent ou rythment ? "Mais non c'était de l'humour, vous n'avez rien compris. Et pourquoi alors le "poison mimétique" alors ? ". C'est drôle "Epoumoné" n'a jamais eu de retour ???

Si, juste une chose pour ce péremptoire des "clowns tristes" et de l'amalgame complet. S'il n'était la psychanalyse, la biologie a prouvé depuis plusieurs années également l'existence de l'inconscient.


Alain Gojosso

Écrit par : Alain | jeudi, 30 avril 2009

tout est bien, donc^^

Écrit par : gmc | jeudi, 30 avril 2009

Vous êtes certainement tombé dans le piège du pervers Gilles qui s’ignore, cher Alain. Personne ne vous en voudra. Ce type est désespérant de bêtise, et il en a conclu que son ignominie était valeureuse. Il y a, comme vous le savez certainement, d’impuissants généreux sur cette terre, et le mieux que vous puissiez faire c’est de les ignorer. Après tout, votre vie à vous n’est pas à vendre.
Ce jeune garçon d’une cinquantaine d’années, Gilles abandonné, ne présente aucune autre structure que le cliché favorable tendant à démontrer que le transfert, finalement, existe par tous les diables.
Le talent disparaît dès lors qu’il s’impose, je crois que je suis d’accord avec vous.
Vous n’aurez jamais raison, tant le loup a besoin de votre groupe sanguin pour se curer les dents.
Laissez-mourir cher ami, si j’ose dire.
Regardez-le souffrir en complications multiples, observez son intelligence à débattre, matez le tortionnaire soudainement conciliant pour la forme.
Et pourtant, il était poète…
Alors il nous reviendra, et un jour nous pourrons rire tous ensemble de notre mésaventure, avec lui, ensemble en diables !
Moi j’attends parce que j’y crois. Demain la démence en concertations viables…
La poésie, je me sens concerné.
Et les bêtises je n’y crois plus, je les admire tant elles me consternent.
Ramène
Ta fraise, poète !

Écrit par : Cribas | mardi, 05 mai 2009

LA PERPETE POUR LES PERVERS

J'ai raison et je m'en fous
Quelle importance pour les clous
Que la girofle plante
Dans les cure-dents
Dont le cirage use
Pour donner du vernis
A l'absence d'apparence

J'ai tort et c'est tant mieux
Pour le gang des calibres
Dont les mesures valent bien
Une bonne bière
A l'auberge des scélérats
Là où tous les chas sont gris
Beurrés d'oxygène de synthèse

A part ça quoi de neuf
Chez Jivago et Mabuse
De l'usage des armes
Au dressage de chevaux
La mer n'en finit plus de mousser
Dans l'ondulation de ses courbes
Aux potentialités illisibles

Écrit par : gmc | mardi, 05 mai 2009

Dites donc Jivago, vous êtes docteur, si jeune Mabuse?
Pourquoi ne vous soignez vous pas vous-même, alors? (Soigne toi toi-même, disait Phallocrate)

A part ça rien de neuf
Surtout à l'ouest
Mis à part le veuf observé
A sa console
Où continuellement son bestiaire
Se limite aux moustiques
Dans un pot de vinaigre
Alors que le sucre est là
Tout sang tout proche
De sa potence encore invisible

Écrit par : Cribas | mercredi, 06 mai 2009

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