mardi, 18 mai 2010
BADINAGE
La douceur s'éternise
Au coin d'un allume-cigares
D'où s'envolent en souriant
Des tapisseries de plasma
Sur un cran d'arrêt
Perlent des larmes de sang
Traces fugitives d'un instant
Sur la glaise des jours
La mer dans la main
Se courbe délicieusement
Et son gémissement ému
Irradie les faubourgs du temps
08:12 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Tandis que la douceur s'éternise "en corps"... Sachez que la vie produit son chant...
Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | samedi, 22 mai 2010
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