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lundi, 24 mai 2010

KARDAMOME

 

Et respirer intensément

Peu importe l'odeur

Que dépeint le décor

Charniers de sucre

Entrepôts de désespoir

Ou cathédrale de givre

A l'élévation souterraine

 

Le cristal du goutte-à-goutte

Egrène ses sillons veloutés

Sur de nouveaux chants

Dont les labours cicatriciels

Ne referment jamais les plaies

Qui brillent du sang

Des bûchers aromatiques

 

Et respirer encore

La couleur du désoubli

Corolle épanouie

Dont les pétales s'effacent

En geysers de myriades

Parsemant d'opales étincelantes

Les escadrons de la nuit

 

Commentaires

Je n'utiliserai désormais ces épices de la même manière, plus de geste automatique, de savant dosage... mais j'ajouterai à mes mets un soupçon de poésie, une pointe de rêve.

Écrit par : araucaria | mardi, 25 mai 2010

Vous revoici tout en profondeur au sein de la beauté !
Vendredi de Pentecôte, je les ai vues défiler cinq heures durant au goutte-à-goutte, ces Léoncioles évoquées en mes blogs... il y avait là, dans la rotonde de "chimio terre à pis... à vif" mise en espace d'une bambouseraie décorative, symbolique pour qui sait voir, apaisante, votre poème si pertinent... dont je vous remercie...

Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | samedi, 29 mai 2010

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