lundi, 24 mai 2010
COMME UN CHARME
Danser sur la brume
En cercle et pointillé
L'étreinte de l'écume
Comme un déshabillé
Le sel s'écarte
Sur le passage d'un vent
Aux textures incolores
Qui scintillent gaiement
Sur les touches d'un piano
Une voix s'écartèle
Dans l'incendie d'un contralto
Au rythme fou qui s'ensorcèle
Une mousseline de lave
Irradie ses faveurs
Dentelle d'éclairs
Qui balise la plaine
Charme des forêts
Quand elles soulèvent
L'or de leurs jupons
Sur une odeur de source
Danser sur l'écume
En point de cécité
Etendre cette brume
Et la déshabiller
18:59 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Tout simplement beau...
Écrit par : araucaria | mardi, 25 mai 2010
Quand la douceur du coeur enchante un point de mire, le trait scintille... même si le vent souffle tout en violence... la poésie rayonne pour évoquer le zéphyr... la poésie sublime s'invite !
Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | samedi, 29 mai 2010
Les commentaires sont fermés.