lundi, 07 juin 2010
SOEUR DE SANG
Parfumé au kérosène
Des lignes d'obsolescence
Un masque s'immisce
Dans Venise découverte
Plus de more
Sous les toges
Que la fête déloge
Roule et tronçonne
En sarments de sortilège
Où va le flot
Du gris qu'on roule
Entre des doigts malhabiles
Du désir de geyser
A la jouissance incurvée
Rien que la plaine
Pour élucider les sorbets
17:27 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Lorsque le luxe de paraître n'est plus de mise... à Venise...
Inspiré par sang d'encre... ce poème est écrit pertinemment au seuil du visage réel et profondément "vrai" en soi... évertué au plus proche des autres... lecteurs assidus ou simples badauds de passage, sensibles au rythme sans compréhension concomitante... mais peu importe... à l'heure d'un mourir, quel qu'il soit, l'encrier se doit de suinter... jusqu'à épuisement... Diantre !
Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | mercredi, 16 juin 2010
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