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lundi, 07 juin 2010

SOEUR DE SANG

 

Parfumé au kérosène

Des lignes d'obsolescence

Un masque s'immisce

Dans Venise découverte

 

Plus de more

Sous les toges

Que la fête déloge

Roule et tronçonne

En sarments de sortilège

 

Où va le flot

Du gris qu'on roule

Entre des doigts malhabiles

 

Du désir de geyser

A la jouissance incurvée

Rien que la plaine

Pour élucider les sorbets

 

Commentaires

Lorsque le luxe de paraître n'est plus de mise... à Venise...
Inspiré par sang d'encre... ce poème est écrit pertinemment au seuil du visage réel et profondément "vrai" en soi... évertué au plus proche des autres... lecteurs assidus ou simples badauds de passage, sensibles au rythme sans compréhension concomitante... mais peu importe... à l'heure d'un mourir, quel qu'il soit, l'encrier se doit de suinter... jusqu'à épuisement... Diantre !

Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | mercredi, 16 juin 2010

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