Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 31 août 2010

UNE ODE A LA REINE

Electrifié

Par des torrents

De particules élémentaires

 

Enthousiasmé

Par des volutes

De criminologie appliquée

 

Est-il un lieu

Où le silence cesse

De rayonner en douceur

 

Epuré

Par des marées

De folie éclatante

 

Absorbé

Par la chaleur

D'une glaciation boréale

 

Pourquoi se dire

Pourquoi se taire

Seul un cristal

 

UNE NUIT DANS UN CONTE

Du bleu sur les paupières

Du rouge sur les lèvres

Des dunes de neige

Le sang tressaille

Quand le son lui revient

En écho translucide

Sur les falaises de l'été

Où les fauves peignent

Des torrents de soie

Dans la douceur tranquille

Des arômes du jasmin

Et de l'acier qui repose

 

LA MER NOIRE EN PETIT

Tranche de noir

En pointillés sur la neige

Qui sourit d'autant

Que le vent l'emporte

Sur des pentes

Où l'ascension se résume

A la traversée de la Beauce

Assis de préférence

En classe touriste

Comme à Brighton Beach

 

lundi, 30 août 2010

PLANER SUR UN GEYSER

A l'opposé des extrêmes
Quand les extrémités se rencontrent
Un plan média pour aveugles
Réinvente le son
Que les sourds enluminent
De leurs incongruités étincelantes

Sans règles graduées
Sans échelle obsolète
En overdose d'instantané
L'amour sans concession
Peine à trouver sa limite
Quand tout est calciné alentour
Et que des cendres fraîches
Renait le volcan apaisé

 

SPICY WOUND

Le sang des Walkyries

Coule tel un acide

Et pilonne les plages

De rafales silencieuses

 

Festival de l'as de pique

Où la distribution

Est un leurre pour vampires

 

Où vont les lignes

L'encre s'en moque

Qui valse en apesanteur

Sur des bombardements incolores

 

PROBLEMES (?)

 

Kimonos de soie

Sur tatami de velours

Pour danseurs de handicap

Désireux d'aventure

 

De la douceur la peur

Un sourire nonchalant

S'en émeut sans souci

Qui paie la note

D'un son sans musique

D'une musique sans son

 

Tout parle en silence

Dans le vent qui caresse

L'écume du temps

 

PANORAMIC MURDER

Qu'un assassin passe le seuil

Et l'enfer explose en myriades

Tourbillons multicolores

Du sang et des larmes

Pour éclairer de nouveaux paysages

De l'or et du carmin

Pour repeindre les murs claustrophobes

 

A l'électricité numérique

Des desseins s'inscrivent

Tags du merveilleux

Graffitis incendiaires

Volutes du grand désordre

Sur lequel pagaient

Des radeaux de méduses

 

Une larme sur un cimeterre

Dresse ses paupières

Sur des cendres châtelaines

Qu'une aube d'argent cristallin

Décore d'un rien d'organza

A la faveur d'un carillon

Qui résonne des saveurs tranquilles

D'un toucher pashmina

 

samedi, 07 août 2010

PAPILLE STORY

 

J'ai de la transparence dans les yeux

Tel un aveugle électrifié

Chemin faisant immobile

Le temps s'écroule entre mes doigts

Tandis qu'au loin jaillissent

Des pointillés au son décapant

 

J'aime la transparence de tes yeux

Quand le temps vire à l'orage

Et fertilise les moissons d'outrage

Dans d'immenses et minuscules sourires

 

Combien de transcendances

Rien à faire qu'on me donne une danse

Un pogo ou un slow

Peu m'importe loin s'en faut

Juste un frôlement sur mes paupières