mardi, 31 août 2010
UNE ODE A LA REINE
Electrifié
Par des torrents
De particules élémentaires
Enthousiasmé
Par des volutes
De criminologie appliquée
Est-il un lieu
Où le silence cesse
De rayonner en douceur
Epuré
Par des marées
De folie éclatante
Absorbé
Par la chaleur
D'une glaciation boréale
Pourquoi se dire
Pourquoi se taire
Seul un cristal
17:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
UNE NUIT DANS UN CONTE
Du bleu sur les paupières
Du rouge sur les lèvres
Des dunes de neige
Le sang tressaille
Quand le son lui revient
En écho translucide
Sur les falaises de l'été
Où les fauves peignent
Des torrents de soie
Dans la douceur tranquille
Des arômes du jasmin
Et de l'acier qui repose
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
LA MER NOIRE EN PETIT
Tranche de noir
En pointillés sur la neige
Qui sourit d'autant
Que le vent l'emporte
Sur des pentes
Où l'ascension se résume
A la traversée de la Beauce
Assis de préférence
En classe touriste
Comme à Brighton Beach
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 30 août 2010
PLANER SUR UN GEYSER
A l'opposé des extrêmes
Quand les extrémités se rencontrent
Un plan média pour aveugles
Réinvente le son
Que les sourds enluminent
De leurs incongruités étincelantes
Sans règles graduées
Sans échelle obsolète
En overdose d'instantané
L'amour sans concession
Peine à trouver sa limite
Quand tout est calciné alentour
Et que des cendres fraîches
Renait le volcan apaisé
19:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
SPICY WOUND
Le sang des Walkyries
Coule tel un acide
Et pilonne les plages
De rafales silencieuses
Festival de l'as de pique
Où la distribution
Est un leurre pour vampires
Où vont les lignes
L'encre s'en moque
Qui valse en apesanteur
Sur des bombardements incolores
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
PROBLEMES (?)
Kimonos de soie
Sur tatami de velours
Pour danseurs de handicap
Désireux d'aventure
De la douceur la peur
Un sourire nonchalant
S'en émeut sans souci
Qui paie la note
D'un son sans musique
D'une musique sans son
Tout parle en silence
Dans le vent qui caresse
L'écume du temps
19:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
PANORAMIC MURDER
Qu'un assassin passe le seuil
Et l'enfer explose en myriades
Tourbillons multicolores
Du sang et des larmes
Pour éclairer de nouveaux paysages
De l'or et du carmin
Pour repeindre les murs claustrophobes
A l'électricité numérique
Des desseins s'inscrivent
Tags du merveilleux
Graffitis incendiaires
Volutes du grand désordre
Sur lequel pagaient
Des radeaux de méduses
Une larme sur un cimeterre
Dresse ses paupières
Sur des cendres châtelaines
Qu'une aube d'argent cristallin
Décore d'un rien d'organza
A la faveur d'un carillon
Qui résonne des saveurs tranquilles
D'un toucher pashmina
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 août 2010
PAPILLE STORY
J'ai de la transparence dans les yeux
Tel un aveugle électrifié
Chemin faisant immobile
Le temps s'écroule entre mes doigts
Tandis qu'au loin jaillissent
Des pointillés au son décapant
J'aime la transparence de tes yeux
Quand le temps vire à l'orage
Et fertilise les moissons d'outrage
Dans d'immenses et minuscules sourires
Combien de transcendances
Rien à faire qu'on me donne une danse
Un pogo ou un slow
Peu m'importe loin s'en faut
Juste un frôlement sur mes paupières
14:33 | Lien permanent | Commentaires (6)