jeudi, 13 janvier 2011
DESCENTE EN RAPPEL
En pseudonyme s'imagine
Le soleil dont les pieds
Jamais ne foulent les embruns
Où le battage du blé
Donne des oeufs en neige
Dans les temples d'Ephèse
Dont les fragments meublent
Les interrogations multicolores
Et les hypothèses verticales
Au travers de l'arc des coloriages
14:24 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Le pseudonyme
Telle une ogive d’où surgit un nénuphar
Depuis une coque de plomb où naît le cocon
À travers la langue que secouent les morphèmes
Bien au-delà des accents infléchis en syncope
Le verbe se fait jour sous l’image
Limpide phosphorescence du parti
Qu’un indice éclaire d’une raie d’absorption
Par l’abstraction d’une leçon de choses
Couverture civile qui fait un raccourci
Pour les commodités de l’âme à même la discussion
Une façon de se sourire par contumace
À l’évocation d’une femme qui prend corps
Écrit par : atlas | jeudi, 13 janvier 2011
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