jeudi, 13 janvier 2011
POUR UN TEMPS
Les étoiles de l'autre côté
Brillent dans l'iris incendié
Dont s'abreuvent les portes
Des soleils noirs jouent
Dans la cour de récréation
Où les billes sont des balles
En argent vif comme un massif
De glaïeuls et de lys
Et pourtant les comètes
Retiennent toujours l'attention
14:17 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
La comète
Le poinçon de Dieu dans le ciel qui glisse
Fermeture éclair de l’astre qui zippe
Le firmament de sa traîne dans l’exosphère
Que les enfants pointent des doigts écarquillés
Plus grosse que les astres en révolution
Dont les parcours s’éveillent à équidistance du hasard
Leurs trajectoires résolvent la trisection de l’angle
Sur le planisphère euclidien de leur déroute
Au sextant le magicien en invente les coordonnées
Par-dessus le point de drisse de la grand-voile d’un gréement
Relié par les pachydermes de la pluie descendus du cycle
D’un atome ferreux du noyau jusqu’au continuum de l’expansion
Écrit par : atlas | jeudi, 13 janvier 2011
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