mercredi, 23 février 2011
NU DU PREMIER JOUR
Au secret des portes
Comme à l'ouverture des couvents
Les vasistas sont nombreux
Qui entrebaillent leurs dentelles
Perches sonores vers des abîmes
Au-dessus desquels se frôlent
Les ailes nacrées des libellules
Au secret des jours
L'équipée sauvage de la nuit
Langoureuse et violente
Comme la caresse étoilée
D'une main de cocagne
Sur laquelle une hirondelle
Trace des cercles magiques
Cent secrets pour toujours
L'incendie s'épanouit en ellipse
Des vagues rayonnantes sur la peau
Un alluvion intime au fond de l'iris
L'ombre comme une cape
Dont le regard scintille
De mille et un reflets d'opale
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.