vendredi, 29 avril 2011
EPLUCHER LES ENTAILLES DU NEANT
Démêler les molécules
Qui se dévergondent en souriant
Dans le jardin où les nains
Sont des semences de montagne
S'exercer au clin d'oeil
Face aux collines de rimmel
Et aux océans de mascara
Qui régissent les paysages
Surtout sans effort
Juste laiser glisser
L'encre sur le sable d'or
Des tourbières du temps
14:30 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
"Culture is the graveyard of creativity"... Si vous aviez la bonté de me faire une petite explication de texte, ça m'intéresserait...
Écrit par : Sophie | vendredi, 29 avril 2011
"la culture est le cimetière de la créativité"
quand l'acte (par exemple, écrire un poème) prend fin, ne reste qu'une trace, qui vit peut-être ailleurs (dans la lecture, par exemple); la culture est un amoncellement de choses mortes, même si certaines conservent une trace plus ou moins fugace de ce qui leur a donné jour.
l'intérêt pour le poète est d'atteindre l'instant du poème suivant.
Écrit par : gmc | vendredi, 29 avril 2011
Merci, Gilles-Marie. Amoncellement de choses mortes, ça me donne un peu froid, ce que vous dites...
Les poètes sont faits pour mourir, mais pas les poèmes... Un seul vivant pour les lire, et ils sont vivants.
Écrit par : Sophie | vendredi, 29 avril 2011
pas de souci, il y aura toujours un vivant pour les lire ou les écrire^^
Écrit par : gmc | vendredi, 29 avril 2011
par ailleurs, à ce sujet, j'aime assez cette citation de saul de tarse (aka saint paul): "les morts sont les vivants et les vivants sont les morts" ^^
Écrit par : gmc | vendredi, 29 avril 2011
qui “réglissent“ les paysages? ;-)
Écrit par : @ude | samedi, 30 avril 2011
" l'intérêt pour le poète est d'atteindre l'instant du poème suivant"...je vous lis attentivement, de lignes en lignes...et j'aime beaucoup , alors j'attends l'instant suivant...
Nath
Écrit par : Nath | samedi, 30 avril 2011
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